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LE MOT DU PRESIDENT DE    CFE-CGC FERROVIAIRE :

      M. Robert SAËZ

CFE-CGC FERROVIAIRE est née le 13 avril 2017 en succédant au SNPEF CFE-CGC.

 

Il ne s’agit pas uniquement d’un changement d’appellation, mais d’une modification importante de l’organisation CFE-CGC dans le secteur ferroviaire.

 

Il était nécessaire et urgent pour les technicien(ne)s, agents de maîtrise, cadres et cadres supérieurs du secteur ferroviaire, privé ou public,  d’avoir un syndicat qui leur soit dédié comme dans la plupart des grands secteurs d’activités.

 

Un syndicat  des personnels d’encadrement qui réunit les femmes et les hommes du secteur ferroviaire qui, chaque jour dans leur vie personnelle et professionnelle, exercent des responsabilités, prennent des initiatives, s’exposent à des risques et s’impliquent pour être des acteurs du changement.

 

Un syndicat qui leur permet de mettre en commun leurs compétences, échanger, faire part de leurs expériences, proposer des changements adaptés à leur problématique et décider de leur avenir en étant force de proposition.   

 

C’est aujourd’hui chose faite avec CFE-CGC FERROVIAIRE.

 

CFE-CGC FERROVIAIRE s’est donnée pour mission d’incarner un syndicalisme catégoriel au profit des agents de l’encadrement du secteur ferroviaire et d’en assurer la promotion et la défense.

 

CFE-CGC FERROVIAIRE est un syndicat rassemblant les salariés du  secteur privé et public car les contraintes de travail des uns et des autres sont totalement similaires. Nous constatons chaque jour que  l’évolution de l’entreprise s’accompagne d’une demande systématique d’adaptation du salarié.

 

Public ou privé, sans distinction, le travail de l’encadrement est d’accompagner et d’organiser les mutations du monde de l’entreprise. Or ces efforts, des personnels de l’encadrement, ne sont pas suffisamment reconnus par l’employeur. Parallèlement, l’affaiblissement de leur pouvoir d’achat, depuis plus de dix ans, accentue le malaise des « cadres ».  

 

En réalité, nous sommes face à un monde qui est devenu de plus en plus irrationnel, une croissance et un développement qui ne portent plus l’idée du progrès social et de la sécurité de l’emploi.

 

Dans le même temps, les organisations et les formes de travail se sont totalement transformées en quelques années. Changement qui s’est accéléré avec la réforme ferroviaire initiée en 2013 qui devait faire reculer la dette colossale de RFF et améliorer le sort des salariés de l’ensemble des entreprises ferroviaires, nous savions que l’objectif ne pouvait pas être atteint. 

 

En effet, la CFE-CGC du secteur ferroviaire avait alerté les pouvoirs publics dès la connaissance du projet pour proposer des solutions efficaces économiquement, pragmatiques sur le rôle des acteurs publics et privés concernés  et innovantes pour être en phase avec  une certaine idée du développement durable.

 

Notre organisation syndicale n’a pas été écoutée.

 

Le Ministre de l’époque a préféré signer un accord d’intentions avec deux organisations syndicales, lors d’une rencontre très médiatisée.

 

Nous constatons tous les conséquences funestes de cette réforme, nous, personnel d’encadrement encore plus que tout autre.

 

CFE-CGC FERROVIAIRE considère qu’il est urgent de replacer l’humain au cœur de la stratégie des entreprises ferroviaires, nous ne pouvons pas accepter de constater autant de souffrances au travail.

 

L’évolution du monde du travail (intensification du rythme de travail, réorganisations incessantes, diminution des effectifs, flexibilité et précarité, développement d’outils informatiques complexes et peu fiables, ..) conduit au développement d’un risque qui n’est pas encore réellement pris en compte par les entreprises : le risque Psychosocial (RPS).

 

La CFE-CGC lutte depuis de nombreuses années pour obtenir la reconnaissance des troubles psychologiques liés au travail en maladie professionnelle.

 

CFE-CGC FERROVIAIRE réaffirme la nécessité d’une maîtrise de la charge de travail et prône un partage équilibré entre les temps de vie personnelle et professionnelle.

 

CFE-CGC FERROVIAIRE défend donc la nécessité de former les salariés, l’encadrement et les membres de la direction à un usage pertinent et modéré des outils de communication numériques et en particulier de prohiber l’usage de la messagerie 24//24h.

 

Par ailleurs, l’irruption du digital et des réseaux sociaux est en train de changer radicalement le rapport au travail et à l’information. L’explosion du numérique dans les secteurs de l’économie pose aussi la question de la dématérialisation des rapports sociaux.

​

CFE-CGC FERROVIAIRE défend, pour le personnel d’encadrement, une juste rémunération des efforts et des responsabilités, un partage équitable de la valeur ajoutée et l’arrêt du nivellement par le bas en ne prenant pas en compte les parcours professionnels dans les autres secteurs d’activité et les diplômes obtenus.

 

CFE-CGC FERROVIAIRE s’oppose aux organisations de travail génératrices de stress et de souffrance, et milite pour des modèles d’organisation qui font de la qualité de vie au travail un vecteur de performance économique.

 

Nous proposons à l’encadrement du secteur ferroviaire de nous rejoindre afin de trouver un lieu unique dans lequel chacun peut trouver matière à penser à l’avenir et agir en fonction de ses disponibilités et tempérament.

                 

Nous savons que de nombreux agents de l’encadrement du secteur ferroviaire se font une fausse idée des syndicats qu’ils considèrent réservé aux seuls agents du 1° collège. 

 

Je les invite à nous rejoindre pour prendre conscience que CFE-CGC FERROVIAIRE défend l’excellence, l’honnêteté intellectuelle et le mérite en fonction des efforts fournis.

 

Dans notre syndicat libre et indépendant, il y a celles et ceux qui ne souhaitent pas militer, rester discret(e)s, ne pas faire connaitre leur engagement syndical mais qu’ils veulent transmettre leurs idées, pour améliorer les conditions de travail de l’encadrement et ne plus subir des traitements injustes.

 

Leur adhésion est très importante car elle permettra d’aider les représentants syndicaux à faire passer leur message. Leur identité et leur appartenance à notre syndicat sont confidentielles.

 

Il y a celles et ceux qui souhaitent contribuer activement à l’évolution des idées en militant au sein de CFE-CGC FERROVIAIRE avec notre concept « gagnant – gagnant ». Ils sont aidés et soutenus par notre organisation syndicale.  

 

Adhérer est un acte citoyen, car les syndicats (qui sont indépendants des pouvoirs politiques et économiques) sont indispensables au bon fonctionnement de nos institutions. 

 

Cet aspect méconnu du rôle des syndicats vous sera indiqué, pour les adhérents volontaires,  lors du stage de sensibilisation organisé au centre de formation syndicale de la CFE-CGC. Vous rencontrerez de nombreux agents de l’encadrement qui, comme vous, veulent comprendre et être acteur de leur futur. 

 

A la CFE-CGC les stages de formation syndicale (que vous trouverez  sur notre site à la page d’accueil), sont dispensés par des professionnels, ils n’ont aucun rôle de « prosélytisme syndical », mais vous donneront les outils indispensables pour vous aider dans votre quotidien et dans votre action militante pour celles et ceux qui auront choisi cette voie.

 

Il est souvent facile de s’exonérer de ses devoirs en se cherchant de nombreux prétextes mais je considère qu’aujourd’hui tous les technicien(ne)s, agents de maitrises, cadres et cadres supérieurs du secteur ferroviaire ont le devoir d’agir pour eux,  mais aussi pour les générations à venir, on ne peut plus rester passifs face aux discours incohérents de nombreux décideurs politiques qui proposent à la fois le pire et le meilleur dans la même phrase.

 

Je vous invite à parcourir la page d’accueil du site web afin de découvrir le réseau CFE-CGC ainsi que notre revue trimestrielle ci-dessous et si vous souhaitez nous aider à défendre nos valeurs humanistes, alors rejoignez-nous, adhérez à CFE-CGC FERROVIAIRE.

  

        Robert SAEZ

Interview avec News Tank en juillet 2023

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Vidéo N° 2

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